Un quota d'emplois est réservé aux Cubains. De nombreuses personnes pensent, qu'au lieu d'avoir affaibli le régime castriste, cet échec de tentative d'invasion a consolidé le pouvoir en place. Par la suite, Cuba joue un rôle important dans ce mouvement (la Havane accueille son sixième sommet en 1979), malgré ses relations étroites avec l'URSS. Les Américains se retirent de l’île, mais leurs investissements y restent considérables, et le commerce de Cuba est largement tourné vers les États-Unis avec des exportations de canne à sucre et des importations industrielles. Continuer à réduire la vulnérabilité aux facteurs économiques extérieurs. Je suis certain que cela sera mon véritable destin ». Je suis certain que cela sera mon véritable destin »[52]. Si la levée de ce dernier devrait en découler, un tel tournant doit encore obtenir l’assentiment du Congrès, désormais contrôlé par les républicains. En 1996, votée sous le mandat du président Bill Clinton, la loi Helms-Burton renforce encore le blocus. Malgré la volonté affichée en 1980 et 1981 par Ronald Reagan de casser la promesse de ne pas attaquer directement Cuba, les États-Unis ont toujours honoré l'accord de non-agression directe ; mais après 1962, la CIA a continué à soutenir des groupes anti-castristes et à tenter d'assassiner Fidel Castro. En moins d’un demi-siècle, un Cubain sur huit choisit donc de quitter l’île et de tourner le dos à la Révolution castriste. Entre 1790 et 1867, Cuba importera au total 780 000 esclaves. L'avant-projet est débattu activement au sein du parti et des organisations de masse; selon Fidel Castro, 6 millions de personnes auraient participé à la discussion[102]. By. Le ministre affirme également que 70 des 75 condamnés ne travaillaient pas, vivant de l'argent fourni par les États-Unis. La même année, les marines quittent Haïti et le Congrès vote la transition vers l’indépendance des Philippines qui ne sera effective que le 4 juillet 1946. Le 17 avril 2003, la Commission des droits de l'homme de l'ONU condamne Cuba[89],[118]. By. Il commence à préparer un soulèvement armé. Mobutu Sese Seko, dirigeant du Zaïre voisin et allié des États-Unis, soutient activement le FNLA. Ils sont arrêtés et jugés puis fusillés, en application de la législation anti-terroriste renforcée en vigueur depuis 2001[150]. Les Américains échouent cependant ensuite à faire renverser Castro ; ce dernier se déclare alors ouvertement communiste et se pose en défenseur des peuples opprimés par l'impérialisme américain, tandis que Cuba devient un régime communiste. Avant cela on parle de l'ère précolombienne. Il ne s'opposera pas aux visées de Fulgencio Batista qui poursuit le programme de réformes sociales. Mais la plus importante des opérations cubaines à l'étranger reste l'opération menée en Angola à partir de 1975. Quelques mois plus tard, le congrès estime qu'il s'est opposé au libre fonctionnement du pouvoir législatif et vote sa destitution. Les espagnols mettent en place une société encore féodale, de type précapitaliste et surtout totalement connectée aux marchés mondiaux. Certains prisonniers auraient été enfermés dans des gavetas, cages d'un mètre de large sur 1,8 mètre de hauteur[74]. Le 30 octobre 2007, l'Assemblée générale de l'ONU condamne l'embargo pour la seizième fois, par 184 voix contre 4. L'expédition a été un fiasco, mais l'expérience l'a aidé à développer ses idées sur la façon de procéder à une insurrection armée contre une dictature[40]. Dans la première moitié des années 1990, la production industrielle décline de 4/5 et le commerce extérieur de 75 %[109]. »[152] En 1762, les Anglais ont occupé Cuba pendant dix mois, ce qui a déclenché une ouverture commerciale jugée énorme. Pendant cette période, Castro a organisé un « petit cercle d'études marxistes » avec certains de ses plus proches collaborateurs[43]. Mais le Congrès américain impose l'amendement Platt, aux termes duquel Cuba doit soumettre tout accord diplomatique et militaire à l'autorisation de Washington. Miguel Mariano Gómez proteste et souligne que cette décision revient à abdiquer face à l'influence du pouvoir militaire. Selon la Constitution cubaine, l'initiative des lois n'est pas réservée à l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire. En 1763, Cuba compte 32 000 esclaves, soit quinze fois moins que la colonie française voisine de Saint-Domingue. Le politologue cubain Rafael Hernandez, directeur de la revue Themas, constate une évolution dans la participation des citoyens à l'information, mais précise que de grands progrès restent à faire : « Une résolution du bureau politique à l'adresse des organes de presse les invite à recueillir l'opinion des citoyens. En effet, la loi américaine prévoit le transfert du procès, dans le cas où le lieu est entaché de préjugés contre les prévenus. Il fallait les « transformer », ça c’était l’idée de l’époque, et elle était ancrée dans le monde entier. Cela n’empêche pas le métissage. Une loi interdisant la ségrégation raciale est votée, en effet celle-ci était encore de rigueur, les noirs et les mulâtres seront les supporters les plus fervents du nouveau régime communiste.[réf. À la fin du mois d'octobre 1976 ont lieu les élections générales. Accusé de corruption et de trafic de drogue, il est condamné à mort et fusillé le 13 juillet, à la suite d'un procès très médiatisé. En 1908 est lancée la revue Bohemia à La Havane, encore en activité, et qui reste à ce jour le plus ancien périodique du pays. Le bilan de ce conflit est de 7 000 à 11 000 morts parmi les Cubains[96]. La Constitution de 1940, qui octroyait théoriquement des droits importants aux citoyens cubains, n'est pas restaurée et Fidel Castro gouverne le pays par décrets, jusqu'à l'entrée en vigueur de la Constitution de 1976, inspirée de celle de l'URSS[57]. »[152]. Malgré le soutien des États-Unis — plusieurs bateaux américains débarquent à Cuba avec des armes et des volontaires, dont de nombreux vétérans de la guerre de Sécession — les Espagnols remportent une victoire sanglante face aux insurgés. Le Venezuela d'Hugo Chávez constitue, à bien des égards, le plus fidèle allié de Cuba. Cuba devient un pays relativement riche, au PIB par habitant comparable à celui de l'Espagne et de l’Italie. Les colonisateurs déplacent tous ceux qu'ils trouvent à acheter : des Indiens mayas du Yucatan que l'armée mexicaine avait fait prisonniers, des « Turcs » — en fait Égyptiens et Syriens — vers 1860 ; puis, en masse, des Chinois, 150 000 entre 1847 et 1874, venus de Macao et de Canton, sous contrat de salariat forcé, des coolies chinois, déportés par les anciens négriers après la guerre de l’Opium, et qui sont envoyés trimer dans les champs de cannes, aux côtés des esclaves. L'une des réformes les plus importantes concerne l'abandon de l'« égalitarisme salarial ». Ainsi est lancée l'opération de « rationalisation de l'économie », se traduisant essentiellement par la reprise de contrôle par l'État d'activités (microcommerce, services) qui lui avaient échappé. Huber Matos, ex-commandant de l'armée rebelle, est condamné en octobre 1959 à vingt ans de prison pour conspiration, après avoir dit lors d'un discours public que le processus révolutionnaire était « en train de dévier vers le communisme ». À la suite de plusieurs grèves générales, certaines d’entre elles réprimées dans le sang avec des centaines de morts, Gerardo Machado est contraint à la fuite le 12 août 1933, laissant un vide politique vertigineux. Fidel Castro y fait un long rapport, qui marque une volonté d'institutionnaliser la révolution dans la prolongation du mouvement de libération nationale de José Martí. Neto meurt en 1979, José Eduardo dos Santos lui succède à la tête de la République populaire d'Angola. Fidel Castro fait circuler une pétition pour destituer le gouvernement de Batista à cause de l'annulation illégitime du processus électoral. Le lendemain, Santiago tombe à son tour. Mais les insurgés cubains sont tenus à l'écart des négociations, l'île étant soumise à un gouvernement militaire américain. L'orientation communiste du régime s'accélère alors, aboutissant, en décembre 1961, à la proclamation par Fidel Castro du caractère socialiste de la révolution. Dans les années qui suivent, de nombreux chefs d'entreprise, responsables locaux, et dirigeants nationaux sont remplacés[104]. Le 31 juillet 2006, F. Castro, malade, annonce la délégation provisoire de ses fonctions à la tête de l'État à son frère Raúl, son successeur officiellement désigné depuis 2001. Face aux insurrections éparses, aux émeutes sociales, à la violence dans les campagnes, aux difficultés économiques, Fulgencio Batista utilise la force armée pour rétablir l'ordre, parfois durement, négocie avec les communistes disciplinés qu'il promeut contre les anarcho-syndicalistes qu'il juge trop souvent lancés dans la violence erratique, et utilise son influence en faveur de la multiplication des protections sociales et nationalistes dans le but de restaurer la paix sociale et la solidarité nationale cubaine, allant jusqu'à exercer des pressions contre les responsables politiques qui voudraient s'opposer à cette politique sociale et nationaliste. Les machines à vapeur ont été importées[6]. Castro explique avoir été durant cette période un « révolutionnaire professionnel… J'ai consacré tout mon temps à la révolution »[42]. Cuba in the 21st Century: Realities and Perspectives, Coordinateurs: José Bell Lara et Richard A. Dello Bueno, 2005, Editorial José Marti, La Habana Cuba, Alain Abellard, « La naissance d'un mythe », dans, The Cuban Economy, Andrew Zimbalist et Claes Brundenius, chapter X, tables 10.2 et 10.6. En 1901, le général américain Wood organise l'élection par les Cubains d'une assemblée constituante, qui adopte, sitôt élue, une Constitution de type présidentiel. Leurs plantations ont de plus été dévastées par les cyclones de 1848. L'est mais aussi l'ouest de l'île en bénéficient : en 1827, La Havane représente 70 % des exportations du café cubain, cultivé souvent dans les mêmes zones que le sucre[8]. Les quatre cinquièmes des Cubains se réfugient aux États-Unis[90]. Le gouvernement cubain fait actuellement de la libération des condamnés, nommés « les Cinq héros »[135], l'une de ses priorités au niveau international. Le 26 juillet 2007, dans un discours intitulé « Travailler avec un sens critique et créateur sans sclérose ni schématisme », R. Castro reconnaît la nécessité de « changements structurels et conceptuels » afin d'augmenter la productivité industrielle et agricole ainsi que les très bas salaires, tendant par ailleurs « un rameau d'olivier » aux successeurs de G. W. Bush. Une vive contestation de l'opposition s'ensuivit. En seulement vingt ans, de 1841 à 1862, les plantations de café cubaines passent d'un effectif de 115 000 esclaves à seulement 26 000[6]. Les autorités de l'île affirment que le bâtiment sert également de centre de recrutement et de formation pour des mercenaires au service des États-Unis[124]. Ils ajoutent que le droit des familles aurait été bafoué, car celles-ci ne seraient pas autorisées à voir les détenus. Ils sont sommairement jugés et condamnés à de lourdes peines de prison[89],[118] allant jusqu'à 25 ans, accusés d'avoir reçu de l'argent de la part du gouvernement américain pour nuire à Cuba[146]. Cuba, la plus grande des îles des Caraïbes, est alors peuplée par les Taïnos et Ciboneys : elle intègre par la suite l'empire espagnol Cinq opposants, dont quatre détenus, faisant partie des 75 personnes arrêtées en mars 2003 et dont la plupart sont toujours en prison, cessent à leur tour de s'alimenter en signe de protestation. », Janette Habel, « L’obsession de la politique extérieure », dans. Dans cette phase de transition, les réformes économiques semblent toutefois inévitables. L'escalade de la violence, sur fond de crise sociale et économique achève de faire s'effondrer le régime. Dans les années 1960, 30 000 personnes seraient enfermées comme prisonniers politiques[67]. Il s'intéresse aux combats anti-impérialistes et pour la démocratie en Amérique latine[réf. Herbert Matthews, du quotidien The New York Times, rapporte qu'il ne connaît pas d'exemple d'innocent exécuté et fait remarquer que « lorsque les Batistains tuaient leurs adversaires — généralement après les avoir torturés — à un rythme effrayant, il n'y avait pas eu de protestations américaines »[71]. Selon un témoignage recueilli par Ernesto Cardenal, ce serait Fidel Castro lui-même qui aurait décidé de la fermeture des camps, après s'être rendu compte des crimes qui y étaient commis[100]. En novembre 2001 cependant, après le passage dévastateur du cyclone Michelle, les États-Unis offrent une aide humanitaire à Cuba, essentiellement en produits humanitaires. Le 10 mars 1952, l’ancien président Fulgencio Batista s’empare une nouvelle fois du pouvoir avec l’appui de l’armée. L’île de Cuba a été découverte le 28 octobre 1492 par Christophe Colomb qui lui donna le nom de Juana. Des nouveaux phénomènes sociaux sont apparus qui sont plus propres au capitalisme qu'au socialisme, apportant avec eux une certaine érosion des valeurs. Celui-ci cherche à restaurer le pouvoir civil face à Fulgencio Batista. Les progrès réalisés par le régime en matière d'éducation et de santé sont une grande réussite et, forte de son expertise, Cuba dispensera, à partir de 1963, une aide médicale gratuite dans de très nombreux pays d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie. Lors de la Révolution haïtienne, les planteurs français, qui avaient réussi dans les trois décennies précédentes une spectaculaire expansion caféière, fuient à Cuba avec leurs esclaves. Tandis que R. Castro (âgé de 86 ans) reste à la tête du PCC jusqu’en 2021, le nouveau président cubain (58 ans) est élu à l’unanimité par l’Assemblée nationale du pouvoir populaire et s’engage à poursuivre dans la voie de « l’actualisation » du modèle socialiste cubain en étroite collaboration avec son mentor. Dans cette optique, Washington augmente son aide financière aux organisations anticastristes. Le président des États-Unis de l’époque, William McKinley (1897-1901), décide alors d'envoyer à La Havane un navire de guerre, le Maine, afin d’y protéger les intérêts de Washington. Cuba, la plus grande des îles des Caraïbes, est alors peuplée par les Taïnos et Ciboneys : elle intègre par la suite l'empire espagnol, sous l'égide du gouverneur de La Havane. Sans le vouloir, il invalide sa propre version de la crise selon laquelle les missiles soviétiques avaient été retirés de Cuba sans qu'il ait jamais été consulté. Les faillites sont nombreuses à Cuba. Le pays, colonie portugaise, doit proclamer son indépendance le 11 novembre 1975, au terme d'un accord négocié avec le gouvernement de Lisbonne. En 1976, l'amiral américain Hyman Rickover conclura que le feu avait été causé par combustion spontanée dans la soute à charbon, un évènement courant dans les cuirassés de cette époque. L'ouverture à La Havane, le 3 septembre 1979, du sixième sommet des non-alignés est pour Castro un incontestable succès personnel. Des opposants, notamment au sein des mouvements sociaux, parlent de dictature. Le ton monte, et le président des États-Unis Eisenhower autorise le 17 mars l'armement d'une troupe d'opposants à Miami et au Guatemala[51]. Cuba envoie en été 1975 des conseillers militaires au MPLA[94], puis des unités de l'armée régulière cubaine en novembre. En mars 1958, ils suspendent l'envoi d'armes à Batista. Le premier fournit chaque jour près de 100 000 barils de pétrole au second, tandis que plusieurs milliers de médecins cubains opèrent dans les dispensaires du Venezuela[127]. Après avoir ainsi préparé la succession officielle, R. Castro est élu à l'unanimité par les députés de l'ANPP à la présidence du Conseil de l'État le 24 février 2008. Pendant cette période, les liens unissant l'économie cubaine à celle des États-Unis se resserrent, en particulier grâce à la loi du 17 novembre 1914, qui institue la parité entre le peso et le dollar. Cuba continuera depuis à être sous la dépendance de Washington jusqu'à la révolution de Castro, et les dictateurs recevront à plusieurs reprises le soutien des États-Unis. Le corps des Cubains fut profondément modifié par la période spéciale : en 1993, au plus fort de la crise, la ration journalière descendit à 1900 kilocalories. En 1977, Cuba envoie également des milliers de militaires en Éthiopie (alors dirigée par Mengistu Haile Mariam), pour soutenir celle-ci face à la Somalie[97]. [...] Mais si l'on lit les journaux, on se rend compte que cet espace est extrêmement petit. Le tourisme, permettant à Cuba de recevoir des devises étrangères, reste encouragé. Une fois Batista mis en fuite, Manuel Urrutia Lleó devient président de la République de Cuba, et Fidel Castro, ministre de la Défense, puis Premier ministre à partir du 16 février[47]. Issu des FAR, le PCC est exempt de toute lutte d'influence avec elles et constitue le second pilier du pouvoir. Les biens du clergé sont nationalisés. Les transferts d'esclaves du café vers le sucre sont massifs dans les années 1840[14]. À l'inverse, selon un procureur qui travaillait avec Guevara pour ces accusations, les procédures étaient illégales car « les faits étaient jugés sans aucune considération pour les principes judiciaires généraux », « les éléments présentés par l'officier investigateur étaient considérés comme des preuves irréfutables », « il y avait des membres de familles de victimes du régime précédent parmi les jurés » et « Che Guevara était aussi président de la cour d'appel »[72]. Ce projet, appuyé par Jimmy Carter, porte le nom de projet Varela. Ils s’approprient les terres, développent l'élevage, réduisent les Amérindiens en esclavage et accaparent leur or. »[86] Toutefois à l'été 1975 au summum de la détente des États-Unis et de l'URSS, caractérisée par leur signature en Europe des accords d'Helsinki relatifs à la libre circulation des personnes et des idées, son prédecesseur, Gérald Ford avait fait déjà un geste d'apaisement. Les dirigeants anarcho-syndicalistes qui dominent le paysage cubain des mouvements sociaux et se lancent dans la lutte armée où les émeutes récurrentes sont décimées. Dans les jours qui suivent, la Chambre des représentants adopte un texte autorisant désormais la vente de produits alimentaires et de médicaments à Cuba sous certaines conditions. C'est sur cette photo que s'est appuyé Kennedy lors de … Le traité de Paris du 10 décembre, met fin au conflit, et marque la fin de l'occupation espagnole. Ces catastrophes arrivant en même temps que la crise économique durant laquelle le commerce avec les pays occidentaux diminue fortement, Raúl Castro annonce le début d'une période d'austérité[160]. Les tensions entre les deux pays atteignent leur paroxysme lors de la crise des missiles d'octobre 1962. Les associations de masse constitueraient alors selon eux un des fondements de la démocratie participative. Les troupes américaines quitteront l'île le 28 janvier 1909, mais les Américains garderont le contrôle de Guantanamo (toujours occupée par les États-Unis en 2003). Fidel Castro déclare en 1987 : « Nos lois sont sévères car il a fallu nous défendre. Les plus anciens seraient arrivés vers le IIe millénaire av. La Bandera de Narciso Lopez (1950) Llaverias, Joaquin. De nombreux immigrés notamment espagnols ou haïtiens perdent ainsi soudainement leur emploi, certains d'entre eux après plusieurs décennies de présence à Cuba. L’ambassade américaine, conformément à la constitution cubaine et son amendement Platt, nomme un président et choisit Carlos Manuel de Céspedes y Quesada (en), fils du « père de la patrie » cubaine. L’histoire de Cuba n'est connue de façon assez précise qu'à partir du début de la colonisation espagnole. Il ajoute que sur toutes les personnes arrêtées, deux seulement possédaient un diplôme de journalisme (contredisant ainsi les affirmations de Reporters sans frontières), et que quinze avaient été auparavant condamnés pour des délits de droit commun. Afin de relancer la production agricole, trop faible pour subvenir aux besoins de l'île, des terres en friche sont distribuées aux petits cultivateurs[157]. Depuis 2001, à la suite de l'allègement de l'embargo, les sociétés américaines peuvent vendre certains produits agroalimentaires et des médicaments à Cuba. Pourtant, en juin 1989, un procès retentissant ébranle les dirigeants du régime. Les autorités cubaines reçoivent alors des agents du FBI pour leur réclamer l'arrestation des terroristes, et leur fournir les dossiers concernés[130]. La répression brutale du général espagnol Weyler indigne les Américains, qui contrôlent déjà le marché du sucre cubain. Au XVIIIe siècle, la population amérindienne de Cuba s'est réduite à quelques milliers de personnes[5]. Pour faire face à tous ces problèmes et à l'embargo, les dirigeants cubains sont contraints de mettre en place un grand nombre de réformes. Fidel Castro fustige la politique américaine qui obligerait selon lui les émigrants cubain à tenter la traversée, poussés par la difficulté d'obtenir des visas (d'après lui à cause de refus de la part de l'administration américaine), et par la loi qui permet à tout émigrant posant le pied aux États-Unis d'y rester[139]. Il y a peu de livres dans les librairies hormis des traités de philosophes ou de militants proches du régime. Parallèlement à l'ouverture de Cuba au tourisme, les devises étrangères (notamment le dollar) sont légalisées sur l'île en 1993, pour ouvrir de nouveaux crédits. Pour en savoir plus, voir l'article crise de Cuba. Les Grandes Dates de l’Histoire de Cuba. L'économie de l'île, fondée sur des principes marxistes, est encore largement contrôlée par l'État, qui n'est pas parvenu à résorber son extrême dépendance vis-à-vis de l'industrie sucrière. Pour plusieurs d'entre elles, de nombreux cadavres jonchent le sol. Selon les chiffres fournis par Cuba, sept personnes sont mortes, 500 000 logements ont été détruits, et les pertes s'élèvent à dix milliards de dollars[159]. Le Parti communiste n'est pas autorisé à désigner des candidats (voir Politique à Cuba). En avril 2006, F. Castro signe avec les présidents vénézuélien, H. Chávez, et bolivien, Evo Morales, un Traité commercial des peuples (TCP), conçu comme une alternative aux accords de libre-échange signés avec les États-Unis par la Colombie et le Pérou. La production sucrière cubaine, qui n'était encore que de 14 000 tonnes en 1790, atteint 148 000 tonnes par an sur la période 1841 à 1846 puis 266 000 sur la période 1855 à 1860. Fulgencio Batista reprend alors le pouvoir (10 mars 1952), bien accueilli par les syndicats et les communistes, qui ont déjà collaboré avec lui en 1940. Il préfère se réclamer de celui-ci plutôt que de Karl Marx[30]. Dans les années 1830, l'inventeur et pharmacien français Jean-François Derosne a développé un système pour convertir le jus de canne en sucre cristallisé: les évaporateurs à vide basés sur la machine à vapeur[15], adoptés par les plus grands planteurs cubains[6], prêt pour l'exportation vers les marchés américains et européens. À l'occasion du troisième congrès du Parti communiste, en février 1986, Fidel Castro lance le processus de « rectification des tendances négatives ». Plus d'un million de personnes auraient participé à ce débat, parmi lesquelles le sociologue cubain Aurelio Alonso, sous-directeur de la revue Casa de las Americas, qui a dénoncé « un système trop étatisé, trop bureaucratisé, avec un niveau de participation populaire trop limité dans la prise de décisions »[152]. La Première Guerre mondiale rend inutilisable une part importante des champs de betterave sucrière européens et provoque une flambée des cours du sucre. Ils lisent beaucoup, et développent leur connaissance du marxisme-léninisme[réf. Les États-Unis imposent, en outre, un droit d'intervention en cas de troubles et la cession de deux bases navales ; en échange, les produits cubains – le sucre, en particulier – bénéficient de privilèges douaniers aux États-Unis. Le vice-président Federico Laredo Brú (1936-1940) lui succède. [Ramón de la Sagra] Home. Durant les mois qui suivent, dans ses quelques rares apparitions et déclarations publiques, le nouveau chef transitoire de l'État réaffirme chaque fois la continuité du régime tout en donnant quelques timides signes d'ouverture, appelant ainsi les dirigeants à « écouter » la population et à faire preuve davantage « d'autocritique ». Trois formations politiques coexistent alors en Angola[93] : Le 11 novembre, Neto du MPLA proclame la République populaire d'Angola depuis la capitale, Luanda. Jusqu'en 1664, Cuba dépend sur le plan administratif de la Capitainerie générale de Saint-Domingue, avant qu'une Capitainerie générale autonome ne soit organisée. Les réformes mises en place à la suite de la guerre des Dix Ans ne sont pas réalisées, ce qui occasionne un nouveau soulèvement du peuple. En 1971, date de la fin du pont aérien, ces « Freedom flights » ont transporté au total 250 000 personnes. L'analphabétisme était toutefois loin d'être endémique auparavant puisqu'il était de 22 % en 1958[30]. L’histoire de Cuba n'est connue de façon assez précise qu'à partir du début de la colonisation espagnole. La volonté de rupture avec le passé se prolonge par le lancement, la même année, d'une vaste réforme agraire (suivie d'une seconde en 1963) et la nationalisation des entreprises industrielles et commerciales du pays. En 1956, un groupe de 82 hommes prend la mer à bord du bateau Granma pour Cuba et débarque sur la partie orientale de l'île le 2 décembre 1956. Déjà, dans les années 1960, des mesures d'encadrement social et politique avaient accompagné le durcissement du régime (en 1968, nationalisation du commerce privé ; en 1969, livret de travail obligatoire ; en 1971, lois antiparesse, centres de rééducation pour les absentéistes et les « éléments antisociaux », entraînement militaire obligatoire dans les écoles, etc.). L'amendement Platt complète ce dispositif jusqu'en 1933. Le banditisme se répand dans les campagnes. Le premier congrès du PCC, en décembre 1975, puis l'adoption d'une Constitution socialiste, en février 1976, complètent l'organisation institutionnelle du régime, dont la radicalisation se poursuit. Des mouvements de protestation armée et des grèves eurent lieu dans les villes, comme celles d'août et de septembre 1957 et d'avril 1958, principalement à Cienfuegos et Sagua La Grande. Les démarches de l’archevêque de La Havane et du gouvernement espagnol ainsi que les protestations des mères et des épouses des prisonniers politiques (les « Dames en blanc ») portent pourtant leurs fruits : entre juillet et décembre, plus de 50 détenus sont libérés mais, dans la plupart des cas pour l’heure, à condition qu’ils s’exilent. La défense appelle à la barre trois officiers américains de haut rang (Eugène Carroll, Edward Atkeson, James R. Clapper)[131], qui témoignent en faveur des cinq accusés. Les États-Unis conservent toutefois leur base navale de la baie de Guantánamo. Les Cubains se retirent ensuite d'Angola, en échange du départ des Sud-Africains de la Namibie. Au cours du XIXe siècle, 55 % des esclaves déportés vers les deux Amériques sont allés au Brésil et 30 % à Cuba[6].

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