La phénoménolo-gie à l’épreuve des sciences humaines, P.I.E. Nicolas GINSBURGER. Une anthologie de textes autour de l’année 1839 retrace la façon dont l'invention de la photographie a été accueillie. La biographie catastrophique de Sartre par François Noudelmann entre en contradiction avec les intentions de la nouvelle édition « revue et augmentée » du sixième volume des Situations. Les anciennes pandémies sont revues, voire réinterprétées, les nouvelles sont analysées en live. On l'invoque toutefois plus souvent pour le critiquer chez l'adversaire que pour en faire ouvertement le fondement de son approche. Lire la suite, Dans le chapitre « De la morphologie au mode de vie » Espace géographique. Encyclopædia Universalis - Contact - Mentions légales - Consentement RGPD, Consulter le dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. In fine, cette écologie humaine définit des espaces à risques et explique les processus de diffusion des épidémies, mêlant déterminants environnementaux (aire des insectes, milieu végétal, conditions climatiques) et sociaux (genres de vie, pratiques vestimentaires créant un « micro-climat artificiel », habitudes alimentaires, etc.). Par sa thèse, Max Sorre a été en France un pionnier de la biogéographie avant la Grande Guerre. Un an après la disparition de Yona Friedman, un volume rassemble la totalité des textes des éditions de L’architecture mobile, accompagnés d’écrits issus de ses archives. Ses souvenirs paraissent enfin. Lire la suite, Si le terme « métropole » (du grec métêr , « mère », et polis , « cité ») relève du vocabulaire courant, le néologisme « métropolisation » ne se diffuse qu’à partir des années 1990. Géographie ... (plans de prévention des risques et décret d'état de catastrophe naturel en France), ... (naturel ou d'origine humaine). Lire la suite, Le géographe Pierre Gourou a traversé le xx e  siècle avec une activité et une production d'une longévité exceptionnelle qui a donné naissance à une douzaine de livres. Voici les pages de l'entrée « nature » de ces dictionnaires : Brunet p. 345-347, Lacoste p. 265, Veyret p. 235-240, Lévy et Lussault p. 708-716. Textes à l’appui, le mathématicien italien Lucio Russo montre combien la dette des sciences modernes à l’égard de l’Antiquité est importante. A sa suite, Pierre Lavedan dans La géographie des villes répliquait : « Il y a ville quand l’homme domine la nature et réussit à s’en affranchir. À la différence de la géographie physique (qui étudie l'espace naturel physique), la géographie humaine étudie les relations entre les sociétés humaines et leurs environnements naturels. L'espace est appréhendé de façon beaucoup plus complexe par les différents spécialistes qui se rattachent aux sciences de la terre, aux sciences naturelles, aux sciences humaines et sociales même s'il ne représente, sauf pour la géographie, qu'une part souvent étroite de leurs préoccupations; en revanche, le niveau de responsabilité, les moyens en hommes et en crédits, les facilités de recherche … Faire une rétroaction avec toute la classe sur les types de répartitions de la population afin de s’assurer que les élèves ont bien compris . En 1961, dans sa dernière synthèse, L’Homme sur la Terre, il constate que des complexes pathogènes ont été contenus par de nouveaux moyens chimiques, techniques. […] Le déterminisme, en géographie, renvoie communément au point de vue qui accorde une place prépondérante au milieu naturel dans l'analyse et l'explication des sociétés. Référentiel des compétences terminales et savoirs communs en géographie – Humanités générales et technologiques – Octobre 2017 Confidentialité et cookies : ce site utilise des cookies. Une introduction aux concepts fondamentaux en géographie. Ses sources médicales lui permettent de construire ainsi un corpus considérable d’informations et de publications, qu’il met en œuvre et achève « au milieu du deuil public ». Pierre Schoentjes présente un ensemble d'ouvrages illustrant cette sensibilité inquiète. Le coronavirus est une anthropozoonose. Dans un essai paru peu avant sa disparition, en août 2021, Daniel Ménager montre comment les romans traitent de la convalescence. La circulation du choléra en Europe (1884).  : […] Dès 1928, dans une communication à Cambridge sur « L’écologie de l’homme » (publiée en 1930), Max Sorre élabore le concept de « complexe pathogène » pour désigner l’ensemble des interactions concourant à la production d’une maladie (germes infectieux, insectes vecteurs, hommes et animaux hôtes, conditions environnementales, etc.). Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! Cette notion peut s’appréhender à plusieurs échelles et en fonction de l’objet de l’étude. La géographie n’est pas une et ne l’a jamais été. Reprenant la vieille notion des savants grecs comme cadre problématique, il s’agit de voir en quoi cette unification de l’œkoumène – le Monde s’uniformise – pose de nouvelles questions à la géographie humaine. Dans Les fondements biologiques de la géographie humaine, l’attention se porte donc principalement sur ces « aventures du corps » – Sorre reprend ici la belle formule de Marc Bloch dans La société féodale – afin de comprendre l’« homme matériel », relativement peu interrogé par les sciences humaines de l’époque. D’une part, l’essor du structuralisme au sens large, c’est-à-dire l’intérêt principal porté aux relations entre variables et phénomènes et à leurs formes. Pierre Bayard utilise des récits soi-disant authentiques dans le cadre d’une réflexion sur le bidonnage littéraire, quand Frédéric Pouillaude s’intéresse à ce qui n’est pas fictionnel. La géographie culturelle trouve ses fondements dans l'école de pensée allemande qui s'inscrit dans la lignée de Kant. L’occasion de suivre l’écrivaine sur des sentiers divers. Lire la suite, L'étude géographique des populations a longtemps été réduite à la description du peuplement, considérée comme une introduction à la géographie humaine. Matière. Espace géographique | Espace vécu | Espace médical. Du Tonkin (1931) à L'Afrique tropicale, nain ou géant agricole ? (A2 .1) Un tel choix ne peut se justifier que par la certitude d'une disqualification des autres sens du terme. Sylvie Considère, maître de conférences en didactique de la géographie, rappelle Sorre envisage ainsi un processus de mondialisation des maladies transmissibles, en particulier le risque sanitaire d’une pandémie causée par la révolution des transports (voies de communication aériennes et maritimes) et la situation nodale de certains lieux comme Singapour, Panama, Suez, etc. Voir l’article pour en savoir plus. En effet, protéger la nature, c’est déjà penser cette dernière en-dehors des sociétés humaines ; or de nombreuses autres ontologies, telles l’animisme ou le totémisme, ne fonctionnent pas sur ce « grand partage », selon les termes de Philippe Descola. Lire la suite, Dans le chapitre « Vieillissement de la population, dynamisme relatif de la natalité » Elle mêle paradoxalement esprit humaniste et philosophie naturaliste. En 1800, 2% de la population mondiale résidait en ville. Géographie humaine + littoraux. En 1993, Peter Gould (1933-2000) publie The Slow Plague: A Geography of the AIDS Pandemic. Nature et littérature ont tissé des liens étroits. Géographie, représentations et action : l'espace et les territoires comme enjeux (CHUM 1440) Année académique. L’entrée « nature » est absente du Dictionnaire de géographiede George et Verger. Questions vives en histoire de la géographie. Au cours des années 1970, les sciences humaines, et tout particulièrement la géographie, ont connu deux bouleversements qui les ont profondément marquées. Alors que le mot territoire est, au-delà de son emploi en géographie, d’un large usage en sciences humaines, l’expression espace géographique est une création spécifique des géographes. Un pays de barbelés. Ce souci du monde dépasse néanmoins l’approche descriptive de ses parties : l’ouvrage intègre les maladies dans l’explication de l’œkoumène (la Terre habitée), analyse en somme la distribution des faits humains. La gratuité de la revue lui permet de contribuer au rayonnement de la recherche francophone, mais aussi à la consolidation de ces disciplines dans le champ académique. Il était attentif aux questions biologiques, cette composante invisible, menaçante, de ce qu’on appelle aujourd’hui la biodiversité. André-Frédéric Hoyaux. POSSIBILISME, géographie.  : […] »1 La géographie peut, par conséquent, être qualifiée de science de l’espace. L'école du Landschaft (1880-1920) a développé la notion de Kultur , qui nourrit le rêve historique de la nation unitaire, pour la combiner à l'idée de nature, de paysage, de milieu. Enfin aujourd'hui (2008 environ), c'est 50%... 3 juin 2012 ∙ 2 minutes de lecture Il a poursuivi par la suite cette voie écologique identifiée par Vidal de la Blache comme majeure car elle a trait à la géographie du vivant, du rapport des hommes aux plantes, aux animaux et aux autres hommes : «  C’est surtout parmi les représentants minuscules du monde animal, insectes ou rats, auxquels semble dévolu le redoutable rôle d’agents de transmission, qu’il y a des connexités et des relations à saisir ». Mais il reste lucide : « pour efficace qu’il soit, le contrôle de leur transport ne les empêche pas de se propager de manière insidieuse et même parfois ouvertement : nous sommes impuissants devant les grandes pandémies de grippe, et notre ignorance est totale devant les progrès de la poliomyélite ». (Le territoire et les hommes) - Espace et société, Vieillissement de la population, dynamisme relatif de la natalité, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. En 1943 sont publiés Les fondements biologiques de la géographie humaine.Essai d’une écologie de l’homme.L’auteur, Max Sorre (1880-1962), est à cette date professeur à la Sorbonne. Nature, environment and geography. Les manuels Géographie Physique 7 et Géographie Humaine 8 ont pour objectif d’introduire les élèves aux concepts fondamentaux de la géographie physique et humaine, et de développer chez eux les … Sorre a appliqué géographiquement la typologie nosologique dressée par les médecins de son temps. On lira avec grand profit leurs introductions. La cinquantaine venue, Michelet s’est ouvert au grand air : La montagne, fraîchement réédité par les éditions du Pommier, témoigne de ce tournant naturaliste. Une lecture sorrienne du coronavirus est-elle possible ? Il dresse un tableau sanitaire du monde où quasiment aucune région n’est à l’abri, n’est assurée d’une « bonne santé » : le risque sanitaire et épidémique est partout, ubiquiste. John Brinckerhoff Jackson, la géographie et le paysage ordinaire John Brinckerhoff Jackson, geography and vernacular landscape Jean-Marc Besse. Les dictionnaires de géographie s'avèrent indispensables pour une première approche de la nature comme objet géographique. Si les enjeux sont importants (avec, par exemple, des milliers de personnes en danger de mort), on parle de risque majeur. Conversation : John Brinckerhoff Jackson Jean-Marc Besse. Il est de fait l'objet d'étude de la géographie humaine (étude de la répartition des hommes sur un espace donné = espace socialisé), de la géomorphologie (étude de l'évolution physique de l'espace terrestre = espace naturel) dont il témoigne la bipolarisation jusque dans les années 1970. Le concept inscrit ainsi une interchangeabilité au sein de ce monde vivant puisque l’homme participe au complexe pathogène de la même manière qu’un animal, alors que l’insecte vecteur se trouve placé au centre de ces interactions. À l’instar de Vidal de la Blache, il récuse l’irréductibilité des faits humains et postule une continuité du vivant. (1991), son œuvre présente une très grande continuité, avec une problématique récurrente sur les relations entre les hommes et les milieux naturels, passant nécessa […] Lire la suite, Dans le chapitre « Des origines ambiguës » La géographie humaine est renouvelée à la fin des années 1970 par Yves Lacoste, créateur et fondateur de la revue Hérodote en 1976 (intitulée d'abord Stratégies géographies idéologies, puis en 1983 Revue de géographie et de géopolitique) et auteur de l'essai La Géographie, ça sert d'abord à faire la guerre. Femmes en géographie au temps des changements.  : […] Mais l’agent infectieux qu’il place dans le complexe pathogène est un bacille, une bactérie, un microbe : Sorre, nous l’avons observé, est scientifiquement « dépendant » de la biologie de son époque. Cétait un effet de la révolution darwinienne dans la pensée occidentale, un effet qui sétendit aux sciences de lhomme, telles quelles étaient en ce temps là. La date de publication du livre, 1943, sera peu favorable à sa diffusion. Université. une discipline scientifique. La portée de ce paradoxe est amplifiée par l'ambiguïté des géographes dans leur propre pratique, co […] Géographie humaine et littroraux . Celui de notre XXIe siècle s’est unifié, il est parcouru par des mobilités massives et quasi journalières : Wuhan est à moins de 12 heures d’avion gros porteur de Milan, Paris, Londres. Il a rédigé son livre, non dans un confinement absolu, mais dans une pause forcée, à l’écart du virus de Vichy. En 1900, 10% y résidait ; en 1950, c'était 30% de la population mondiale. Écrit par Vincent BERDOULAY, Olivier SOUBEYRAN • 1 526 mots Dans le chapitre « Au-delà du piège de l'école des Annales » : […] En effet, paradoxalement, ce n'est pas Vidal lui-même mais l'historien Lucien Febvre qui, dans La Terre et l'évolution humaine (1922), pour caractériser l'approche de celui-ci, l'a qualifiée de possibiliste.