Du côté iranien, l'enrôlement de masse, y compris de très jeunes garçons, s'accompagne d'une exaltation des martyrs. Deux accords de coopération furent signés en juillet 1981. Tous, à Bagdad, étaient convaincus de l'inanité des canons bi-tubes et missiles sol-air utilisés, dont l'effet se limitait en général à provoquer une réplique mortelle de l'ennemi visé. George W. Bush a envahi l'Irak le 20 mars 2003, il y a tout juste 15 ans, mais pour les anciens combattants de cette guerre urbaine, les conséquences se font encore sentir au quotidien. Le président Saddam Hussein, selon son habitude, aura voulu précéder l'événement et contenir un déferlement de la révolution khomeiniste que ses services de renseignement jugent, à travers plusieurs indices, imminent. Les associations d'anciens combattants sont très nombreuses, chaque cimetière Iranien à son carré pour les "martyrs" ou combattants de ce conflit, et à Isfahan, on trouve le cimetière des martyrs, entièrement consacré à ce conflit. Ainsi, ceux-ci purent atteindre Téhéran[57]. Présentation de l'histoire des États-Unis sous forme d'une chronologie Présentation de l'histoire du Royaume-uni sous forme d'une chronologie La coalition internationale en Irak et en Syrie, aussi appelée coalition contre l'État islamique ou coalition anti-EI, est formée en 2014 lors de la Seconde Guerre. Selon Ronen Bergman, Israël avait vendu à l'Iran pour 75 millions de dollars en 1981 avec pour objectif de rétablir l'influence depuis la défaite du chah en 1979[47]. Très affaiblie après l'opération Kaman 99 et l'attaque sur H-3 (60 % de la force de frappe détruite par l'Iran), elle sera reconstituée avec des appareils plus modernes qui seront beaucoup plus efficaces contre la chasse iranienne. Ce fut un mensonge froid et calculé, et la décision d’envahir a … nécessaire]. Le pilote de chasse déclara avoir confondu le navire avec un pétrolier iranien. En effet d'après un document Défiler vers le bas. Des aéroports militaires irakiens déjà existants ont également été modernisés dans le cadre de ces contrats[59]. Le 20 mars 2003, l'armée américaine intervient en Irak. La plupart de ces corps avaient les mains liées avec du fil de fer, ce qui semble indiquer qu'ils avaient été faits prisonniers par l'armée Irakienne et exécutés ensuite. La seconde erreur du président irakien vient de sa surestimation de la puissance militaire de son pays. En Iran, il est courant d'entendre, lors de discussions, les expressions : "le million de morts ou de martyrs", ou "un million de morts ou de martyrs" . Les grandes puissances, inquiètes de l'apparition de la République islamique iranienne, voyaient en l'Irak un pays qui pourrait évoluer vers la laïcité et le modernisme et faire contrepoids à l'Iran. Ce sont vos manufacturiers de la défense qui font de l’argent sur cette guerre qui s’éternise avec peu de raison. Ces milices sortiront, pour une grande partie, largement affaiblies à l'issue du conflit. Israël servit d'intermédiaire dans l'affaire, qui avait déjà vendu secrètement auparavant des armes antichars (missiles TOW) et des missiles sol-air à l'Iran. En 1981, les deux armées commencèrent à avoir de nouveaux besoins en équipements. Le conflit se caractérise par une forme de guerre de tranchées, du fait des grandes armées dont disposaient les deux belligérants, contrastant avec le peu de blindés, d'aviation, et d'aptitude pour des opérations combinées. Malgré l'effet de surprise, l'invasion irakienne ne connaît pas le succès escompté, ne réalisant que des gains territoriaux très limités, et est rapidement repoussée par une série de contre-attaq… Selon l'historien Pierre Razoux : « Pendant toute la durée de la guerre, la France va s’imposer comme le second pourvoyeur d’armes de l’Irak, derrière l’Union soviétique, en lui livrant 121 Mirage F-1, 56 hélicoptères de combat, 300 véhicules blindés, 80 canons automoteurs GCT-AUF1, du matériel antiaérien et antichar de dernière génération, des milliers de missiles et des millions d’obus et munitions diverses[64]. Aucune excuse ne fut adressée aux proches des victimes du vol 655 Iran Air. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. ... et parmi les combattants irakiens (armée irakienne et insurgés). Selon lui le conflit aurait fait 680 000 morts, dont 480 000 Iraniens, 150 000 Irakiens et 50 000 Kurdes : « À l’époque, les Iraniens avaient intérêt à surévaluer le nombre de leurs victimes pour diaboliser l’Irak, accroître la victimisation des chiites face aux sunnites et renforcer la « martyrologie » ambiante afin de justifier les mesures d’exception. L'Irak affirmait vouloir exercer à nouveau sa souveraineté sur les voies navigables et sur les territoires du Chatt el'Arab, cédés en 1975. En fait, la plus forte résistance à l'avancée des troupes irakiennes viendra surtout de la milice chiite créée par Khomeini le 5 mai 1979, le « corps des Gardiens de la révolution islamique », que plus de 500 000 personnes rejoindront au cours du conflit. Les recrues, venues de tout le continent européen, sont bénévoles (pour ne pas être accusées de mercenariat) et la plupart du temps anciens militaires[5]. Du 17 avril 1988 au mois de juillet 1988, l'Irak lance l'offensive dénommée « opération En Dieu nous croyons » qui aboutit finalement à la reconquête de la majeure partie des territoires Irakiens occupés par les Iraniens. La première attaque menée par des Mig-25 avec des FAB-500T sur une cible dans une ville Iranienne a lieu à Ispahan, le 10 mars 1985[55]. L'opération française de 1987-1988 dans l'océan Indien fut appelée opération Prométhée[39]. La guerre d'Irak, parfois connue sous le nom de troisième guerre du Golfe , a débuté le 20 mars 2003 avec l'invasion de l'Irak (dite « opération Iraqi Freedom ») par la coalition menée par les États-Unis contre le parti Baas de Saddam Hussein. Pour l'historien Pierre Razoux, le nombre d'un million de morts est surévalué[1]. Le 17 mai 1987, deux missiles Exocet lancés par un Mirage F1[28] irakien touchèrent la frégate USS Stark tuant trente-sept marins et blessant vingt-et-un autres. La France, par exemple, fut le deuxième fournisseur d'armes de l'Irak, formant des pilotes, permettant aux irakiens d'utiliser la base d'aéronautique navale de Landivisiau[40] (pour la formation de pilotes) et la base aérienne de Châteauroux-Déols[41] (pour l'exportation d'armes vers l'Irak) et prêtant même cinq Dassault Super-Étendard[42] (lors de l'opération Sugar) de sa marine en attendant que les Mirage F1 commandés soient livrés, et fournit secrètement à l'Iran environ 450 000 obus d'artillerie de 155 et 203 mm de la société Luchaire entre 1982 et 1986[43] ainsi que des pièces détachées pour des missiles sol-air Hawk[44]. Les estimations des pertes en vies humaines sont de 300 000 à plus d'un million de morts iraniens et de 200 000 Irakiens, ce qui est très élevé pour un conflit régional. En 1979, le Shah d'Iran est renversé par la révolution islamique. L'objectif est de proposer à de jeunes Français, Belges ou Suisses d'aller combattre les djihadistes, en particulier ceux de l'État islamique, sur leurs terres[5]. Selon l'analyse de Trita Parsi, Israël et l'Iran dépendait l'un de l'autre face à l'opposition de l'Irak et de l'Union soviétique[50]. ), http://www.lewrockwell.com/orig8/constantino1.html, Description de l'entreprise d'armement de Carlos Cardoen, Walsh Iran / Contra Report - Chapter 8 The Enterprise and Its Finances, « La guerre du Chatt al-Arab : les raisons de l'Irak », Division d'infanterie mécanisée irakienne, Liste des victoires des pilotes iraniens dans les combats aériens lors de la guerre Iran-Irak, Prix du livre de l'année de la Sainte Défense, Ordre de batailles et photographies des belligérants, Leçons tirée de la guerre Iran-Irak par le Corps des Marines. Les forces irakiennes avançaient le long de trois axes : vers Qasr-e Chirin au nord, Mehran au centre, et surtout Susangard et Khorramchahr dans le sud. Le contentieux des dettes de guerre, dues par l'Irak, a d'ailleurs été une des causes de l'invasion du Koweït par l'Irak en 1990. Le 18 juillet, Khomeini accepte le cessez-le-feu exigé par la résolution 598 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (en) et le secrétaire général de l'Organisation peut annoncer la fin des hostilités actives pour le 20 août à 03 h 00 GMT. Le 14 avril 1988, la frégate USS Samuel B. Roberts est gravement endommagée par une mine iranienne. Les destructions dans les zones rurales furent également importantes : Plus de 30 pour cent des villages des cinq provinces Iraniennes frontalières avec l'Irak furent complètement détruits; d’autres furent endommagés de manière importante. Des entreprises yougoslaves et britanniques construisirent cinq grands aéroports militaires entre 1975 et 1987, pour un montant de 4,3 milliards de dollars. En Iran, lors de commémorations, les politiques et associations d'anciens combattants évoquent toujours le chiffre d'un million de morts, dont une grande partie des pertes étaient constituées de mineurs, de moins de 18 ans. Le groupe se réclame d'une cause apolitique et laïque[9], déclarant se battre « sans haine ni passion »[10] contre l'État islamique, désigné comme l'« ennemi de l'humanité ». Ses objectifs affichés sont : À cette époque, l'Irak était un pays économiquement et militairement puissant dans le golfe Persique, grâce aux revenus des pétrodollars, et à une politique de modernisation que Saddam Hussein avait mise en place dans son pays (école obligatoire pour les garçons et les filles, politique volontariste et une élite irakienne de plus en plus nombreuse et importante). En effet, Saddam Hussein avait demandé que le système de visée de nuit, le système de visée télémétrique ainsi que la protection NBC soient retirés pour réduire les coûts, soit 500 000 dollars pièce au lieu de 1 150 000. Une frégate iranienne (le Sahand de type Vosper Mk5) fut coulée ; une autre, le Sabaland (même type) gravement endommagée, un patrouilleur type Combattante II[34] et cinq vedettes furent envoyés par le fond, 87 militaires iraniens furent tués et plus de trois cents blessés[35], des plates-formes de forage reconverties en base pour les vedettes rapides furent investies par l'US Navy qui perdit un hélicoptère et ses deux pilotes. Au cours de la première année de guerre, l'Iran et l'Irak ont perdu environ le même nombre de chars, entre deux cent cinquante et trois cents. Les alliés occidentaux de l'Irak furent réticents à condamner le massacre de Halabja, au cours duquel des milliers de civils kurdes furent gazés par le régime de Saddam Hussein, en dépit de l'immense émotion de l'opinion publique internationale. Le 28 novembre 1980 se déroule une bataille navale près du port d'Umm Qasr : l'opération Morvarid durant laquelle des échanges de tirs de missiles Maverick et Silkworm ont lieu : six navires irakiens et un navire de la marine iranienne sont coulés[8]. De gauche à droite et de haut en bas : un, Armée de terre de la République islamique d'Iran (1980), Forces aériennes de la République islamique d'Iran, Implication des autres pays du Moyen-Orient, Bilan humain et couts et étendues des destructions, Conséquences sur l'opinion publique iranienne et relations contemporaines entre l'Iran et l'Irak, « Dans un hôpital de Téhéran nous avons vu les effets de l', L'État d'Israël fut également l'un des principaux fournisseurs d'armes des forces aériennes iraniennes, attaque qui avait nécessité deux vols de reconnaissance préalable, le premier étant accompli par deux RF-4E iraniens, le second par un appareil israélien, « À l’époque, les Iraniens avaient intérêt à surévaluer le nombre de leurs victimes pour diaboliser l’Irak, accroître la victimisation des chiites face aux sunnites et renforcer la « martyrologie » ambiante afin de justifier les mesures d’exception. Le Pentagone a d'abord affirmé que le commandant du navire croyait avoir affaire (sur les radars) à un chasseur F-14 iranien en piqué. Elle est également due aux appréhensions des conséquences de la révolution iranienne de 1979 qui porte l'ayatollah Khomeini au pouvoir, le gouvernement sunnite irakien de Saddam Hussein craignant que cette dernière n'attise les desseins révolutionnaires de la majorité chiite longuement réprimée. Un total de 546 navires de commerces étrangers furent attaqués par les deux belligérants, causant la mort de 430 marins civils[9]. Un navire reconverti en mouilleur de mines, l'Iran Ajr, fut capturé le 21 septembre 1987 puis coulé par l'US Navy après avoir été pris en flagrant délit de pose de mines sur les voies commerciales[26]. Selon cette émission l'attaque a été perpétrée par un Falcon modifié et non par un Mirage F1. La marine irakienne restera ensuite pratiquement inactive pendant tout le reste du conflit. semble-t-il marginal comme le retour de combattants afghans de Syrie, voire d’Irak. Selon l'analyse de Amnon Kapeliouk dans le Monde diplomatique, le pays choisit de laisser se prolonger la guerre afin de voir deux ennemis s'affaiblir et détourner l’attention de l’opinion publique du problème palestinien. Il montre aussi que le capitaine du navire croyait réellement tirer sur un avion militaire. Il est arrivé que les jeunes volontaires endoctrinés se précipitent sur les champs de mines. Le coût du programme chimique irakien ne représenterait donc que 0,27 % des dépenses militaires irakiennes totales sur cette période[25]. Lorsque des anciens combattants américains de retour d’Irak ou d’Afghanistan passent en jugement… Le 20 mars marche sur Washington…et manifestation à Paris » Le système de défense antiaérien intégré irakien « KARI », en partie de conception française, fut complété en 1986-1987[65]. Le conflit se démarque également par l'utilisation intensive d'armes chimiques par l'Irak, et par de multiples attaques visant les populations civiles. Selon l'Institut de recherche sur la paix de Stockholm, 52 pays ont fourni des armes à l'Iran ou à l'Irak durant le conflit, et 29 aux deux. Certains observateurs supposent que l'Irak avait capturé en un an une cinquantaine de Chieftain en bon état, ainsi que des M-60A1 et des Scorpion. D'ailleurs, la démoralisation des soldats iraniens du fait des attaques chimiques de l'armée irakienne, l'impossibilité pour l'Iran de pouvoir riposter de la même manière et la peur d'une attaque chimique sur Téhéran, qui aurait eu des conséquences désastreuses, expliquent en partie la volonté de Khomeini d'accepter le cessez-le-feu du 18 juillet 1988[19]. Le conflit se conclut de fait par un statu quo ante bellum, les deux pays acceptant de revenir aux accords territoriaux d'Alger de 1975. La réinsertion, défi des anciens combattants d'Irak. nécessaire], livrant des BGM-71 « TOW » (versions terrestres et aériennes sur les AH-1J), des MIM-23 « Hawk » ainsi que des BL-755 (ces dernières étant déployées par les F-4E iraniens dans une grande partie des missions d'attaques), faisant des ventes d’armes la première recette d’exportation du pays[49]. Des volontaires occidentaux (Américains, Britanniques, Canadiens, Français, etc) intègrent des unités de combat kurdes des YPG en Syrie et des Peshmergas en Irak[2]. Plusieurs combattants étrangers ont rejoint le Dwekh Nawsha, dont des Occidentaux américains[3], australiens, et même des Français[4]. En 1980, ses 300 avions sont majoritairement de fabrication soviétique (MiG, Sukhoi) qui se révéleront inefficaces face aux chasseurs iraniens (de fabrication américaine). récemment déclassifié de la CIA, le programme chimique irakien aurait coûté 200 millions de dollars de 1974 à 1984 contre 75 milliards de dollars de dépenses militaires irakiennes totales sur la même période. La « guerre contre la terreur » de Bush est un bobard qui sert à couvrir l’intervention des Etats-Unis au Moyen-Orient pour le … Le bon vieux Saddam Hussein ! La ligne de front se stabilisa à la frontière commune, malgré de nombreuses offensives de part et d'autre, il n'y eut pas de percée majeure pendant plus de six ans. L'Iran acquit également de manière légale ou non des armements venus de nombreux pays, par exemple des canons automoteurs nord-coréens Koksan. Tigrane Yégavian, « Riyad et Téhéran. Le commandant de l'unité, Gekko, affirme au Figaro que le groupe est en contact informel avec la Direction générale de la Sécurité intérieure[8],[13]. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime. Lors de cette guerre, "retrouver la trace des femmes tombées au champ d' honneur ... et les "mortes pour la France" depuis 1940 (1) La Seconde Guerre mondiale ... Si l'on parle communément "d'anciens combattants", on n'honore jamais les ... ce constat pour la Seconde Guerre mondiale vaut pour l'Indochine et l'Algérie. Une procession funéraire fut organisée le 17 juin à Téhéran et une foule importante y participa[70]. Combattants étrangers pendant les guerres civiles syrienne et irakienne (Redirigé depuis Task force Lafayette (Guerre d'Irak)) De nombreux combattants étrangers ont rejoint les rangs des organisations militaires impliquées dans les guerres civiles syriennes et irakienne. Une pancarte de protestation dans le quartier de Kafersousah à Damas, en Syrie, le 26 décembre 2012. Les Irakiens ont alors l'intention d'équiper leurs Foxbat de bombes de fabrication espagnole. L'Union soviétique, liée à l'Irak par un accord de coopération depuis 1972, proclama dès le début du conflit sa neutralité, coupant sur le champ les livraisons d'armes à l'Irak après son agression contre l'Iran : les accords sur les livraisons ne valaient que pour les cas de défense contre une attaque éventuelle et non pour cautionner une invasion[réf. L'armée iranienne livra au nord et au centre des contre-attaques peu importantes, en général à l'aide d'un léger support de blindés et d'artillerie.